Une commune qui soigne ses habitants

Ce que nous voulons

Un. Une maison médicale dans chaque quartier

  • Nous optons pour une maison médicale par quartier : des maisons médicales où on peut aller chez son médecin traitant sans argent, comme à Médecine pour le Peuple. Il existe actuellement trop peu de maisons médicales au forfait. Il est évident que nous en avons besoin de plus. C’est pour cela que nous soutenons la création de nouvelles maisons médicales au forfait par le financement et les subsides de nouveaux bâtiments.

Deux. Des hôpitaux accessibles et de bonne qualité, à commencer par les hôpitaux dépendants des communes bruxelloises

  • Pour les hôpitaux du réseau Iris Sud (dont l’hôpital Molière), nous supprimons toute forme de suppléments d’honoraires. Les médecins de ces hôpitaux doivent être conventionnés pour l’ensemble de leurs heures prestées (et non partiellement comme ça peut être le cas aujourd’hui). Ils devront adhérer à la convention médico-mutualiste et s’engager à respecter les honoraires de référence fixés dans la convention pour toutes leurs consultations.
  • Nous limitons les montants importants que les patients devraient présenter pour des consultations ou des examens. Par le système du tiers payant, l’hôpital organise directement le paiement des médecins par les mutuelles.

Trois. Des centres de santé mentale en suffisance

  • Nous investissons dans les centres de santé mentale et visons l’annulation des listes d’attente pour des soins de psychothérapie accessibles.
  • Nous avons une approche qui décommunautarise les soins de santé mentale. Les soignants néerlandophones doivent pouvoir prendre en charge des patients francophones et vice versa.
  • Nous accordons une attention particulière aux personnes qui ont le plus de difficultés à consulter en psychothérapie, par exemple en impliquant des experts du vécu et médiateurs interculturels.
  • Nous élargissons les projets-pilotes entre maisons médicales et centres de santé mentale qui permettent à des psychologues de consulter ponctuellement dans les maisons médicales. Nous rendons cette collaboration structurelle.

Quatre. Personne ne sera laissé de côté

  • Toujours dans une logique de renforcement de la première ligne, nous défendons l’intégration à moyen terme de tous les patients dans une même première ligne, quelle que soit leur situation de séjour ou sociale.
  • Aujourd’hui, chaque CPAS applique sa propre politique d’accès aux soins pour ses bénéficiaires. Il faut une politique uniforme pour tous les CPAS de Bruxelles, en partant des meilleures pratiques. Pour garantir un accès effectif à la première ligne de soins, nous exigeons l’usage généralisé de la carte santé par tous les CPAS bruxellois. Via cette carte santé, le patient ne doit plus demander de réquisitoire ou l’autorisation du CPAS pour toutes les prestations et médicaments et il ne doit plus lui-même avancer les frais santé (qui sont pris en charge par le CPAS).
  • La procédure d’aide médicale urgente (AMU) doit être simplifiée. Il faut harmoniser les procédures pour les usagers, les travailleurs sociaux et les prestataires de soins.

Cinq. Des services de soin proactifs et adaptés aux personnes LGBTQIA+

  • Nous informons davantage sur les lieux de dépistage rapide des infections sexuellement transmissibles (plannings familiaux ou maisons médicales).
  • L’information concernant la PrEP (traitement préventif contre le VIH) doit être distribuée aux travailleurs de la santé et au public.
  • Le service prévention de la commune doit participer activement aux campagnes d’information, de sensibilisation et de dépistage autour des infections touchant plus fortement les personnes LGBTQIA+.
  • La spécificité des séniors LGBTQIA+ doit être prise en compte, au niveau de l’accompagnement médico-social, des soins à domicile, mais aussi des soins maisons de repos.

Six. Une alimentation saine

  • Nous créons des cantines de qualité dans les écoles et services communaux (crèches, home), avec de la nourriture saine, bio et bon marché.
  • Nous refusons les partenariats avec des multinationales comme Sodexo et internalisons autant que possible les services de cuisine.
  • Nous organisons des banquets de quartier : des moments conviviaux à l’échelle d’un quartier proposant de la nourriture locale et de qualité afin de mettre en avant de bonnes pratiques culinaires, de créer du lien social et d’instaurer des moments de proximité et de démocratie locale.