Une commune qui s'appuie sur sa jeunesse

Ce que nous voulons

Un. Un secteur jeunesse épanouissant

  • Il est nécessaire de développer un travail professionnel et stable avec les jeunes, via le secteur jeunesse et la coordination sociale. Nous investissons dans des équipes de professionnels de terrain et de bénévoles aguerris afin de renforcer l’offre et lancer de nouvelles initiatives.
  • Nous renforçons notre collaboration et notre soutien envers les associations de jeunes et les maisons de jeunes, afin qu’elles puissent accueillir les jeunes dans de bonnes conditions et leur offrir des projets ambitieux et durables.
  • Afin de stimuler les rencontres, les échanges et la collaboration entre les différentes branches du secteur, nous organisons et soutenons des événements communs annuels.
  • Notre jeunesse est diverse. Nous attachons une attention particulière à la diversité au sein des bénévoles et professionnels du secteur.
  • Les services de la jeunesse offrent des activités gratuites et vont chercher les jeunes là où ils sont. Ils leur donnent des responsabilités et les forment, ils soutiennent des groupes de jeunes dans la réalisation de leurs projets (associatifs, citoyens, sportifs ou culturels, participatifs et démocratiques). Nous formons des jeunes animateurs pour animer les parcs et les espaces publics fréquentés par les jeunes. Ces jeunes (à partir de 16 ans) deviennent responsables pour leur propre zone sous la supervision d’un coach professionnel du service jeunesse de la commune.

Deux. Une infrastructure à la mesure des jeunes et de leurs organisations

  • Aujourd’hui malheureusement, beaucoup d’infrastructures sont saturées. Nous voulons ouvrir les infrastructures communales disponibles, comme celles des écoles, afin que les jeunes ou les associations de quartiers puissent y organiser leurs activités. Il faudra renforcer les équipes de concierge et de gardiens de la paix.
  • Des endroits comme le CUBE et l’ECAM ont beaucoup de potentiel. Il convient d’en assurer une gestion pluraliste et associative mais chapeautée par la commune et selon les besoins réels du quartier.
  • Nous prévoyons des salles de fêtes gérées par la commune, sous la devise : accessibles financièrement et géographiquement.
  • Nous ouvrons des salles d’études gratuites et des bibliothèques pour permettre aux jeunes d’étudier dans de bonnes conditions.

Trois. Les jeunes méritent une place dans l’espace public

  • Nous impliquons le secteur de la jeunesse et les associations culturelles et sportives dans le développement de nouveaux espaces publics.
  • Nous aménageons l’espace public de façon que les jeunes s’y sentent chez eux, avec des terrains de foot, de basket, des bancs et des tables, des sanitaires, des espaces verts, des auvents contre la pluie et des fontaines d’eau potable.
  • Nous voulons un véritable plan pour des équipements sportifs en plein air (street workout, skate) de qualité. Suite notamment à la pression du PTB et à notre pétition ayant recueilli 400 signatures, le nouveau lifting du square Jacques Franck devrait prévoir des équipements sportifs. Très bien. Mais nous demandons du matériel de qualité, à l’image de ce qui a pu être fait dans d’autres communes (cf : le Bempt à Forest).
  • Le wifi dans tout l’espace public est gratuit pour que tout le monde ait accès à internet sans barrière financière ou géographique.
  • Les litiges concernant l’occupation de l’espace publics (entre jeunes et les riverains par exemple) doivent être pris en main proactivement. Personne n’a intérêt à laisser pourrir ce genre de situations. Un dialogue et des rencontres doivent être organisés afin de remédier aux conflits.
  • Nous arrêtons définitivement les contrôles d’identité systématiques et stigmatisants. La police doit se concentrer sur les personnes qui commettent des délits. Il faut aussi veiller à ne plus pratiquer d’amendes abusives. Pendant les confinement par exemple, la commune avait envoyé environ 500 amendes de 350€ à des jeunes, parfois même sans aucun contact visuel ou verbal de la part des agents sanctionnateurs. Illégales, ces amendes ont heureusement été annulées suite aux révélations du PTB.

Quatre. Rendre le jeu, le sport et la culture accessibles à tous

  • Les mouvements et organisations de jeunes et clubs sportifs assurent une partie importante des activités épanouissantes pour les jeunes. Ils méritent le soutien de la commune pour la formation de leurs bénévoles, l’accès à des locaux adaptés et le financement de leurs activités. 
  • Nous voulons élargir l’accès des jeunes saint-gillois aux sports et à la culture. Nous mettrons en place un système de “chèques” sport et culture.
  • Nous défendons la création de piscines en plein air à Bruxelles, comme les projets Flow à Anderlecht, et des zones de baignades sûres notamment sur le canal.

Cinq. Donner la parole aux jeunes

  • Nous créons un conseil participatif des jeunes de la commune. Ce conseil mérite un soutien professionnel en lien permanent avec les associations des jeunes.
  • Le conseil des jeunes doit pouvoir disposer du droit d’initiative envers le conseil communal. Notamment en mettant des points à l’ordre du jour du conseil communal.
  • Nous créons une plateforme numérique où les jeunes pourront poster des questions et des propositions au service de la jeunesse. Et où d’autres jeunes pourront s’exprimer ou appuyer ces propositions.