Une commune en bonne santé financière

Ce que nous voulons

Un. Faire contribuer en priorité ceux qui ont le plus de moyens

  • Nous nous engageons à ne pas lever de nouvelles taxes sur les travailleurs et les ménages. Par exemple, nous arrêtons la hausse des tarifs stationnement et du précompte immobilier (+17% durant la dernière législature). Nous indexerons la prime communale BeHome. Nous maintiendrons son caractère automatique : c’était une de nos demandes puisque la prime initialement prévue n’avait bénéficié qu’à très peu de ménages. Nos projets phares qui le nécessitent ne seront financés que grâce à de nouvelles recettes touchant les grandes entreprises ou les plus fortunés.
  • Nous renforcerons le dispositif de taxes et de contrôle sur les AirBnb commerciaux et le co-living. Ces activités immobilières très lucratives sont aujourd’hui sous-taxées et sont devenues le nouvel eldorado des placements financiers.
  • Nous augmenterons les taux de taxation sur les grands bureaux, mais aussi sur les surfaces et bâtiments laissés vides, ainsi que sur les emplacements de parkings commerciaux. De plus, nous supprimons l’exonération pour les places dans les parkings commerciaux sont “cédées” aux riverains : en réalité ces places sont louées pour 130€ par mois environ, il s’agit donc d’une nouvelle activité commerciale qui ne devrait pas être exonérées. De plus, ce système d’incitants aux entreprises est totalement inefficace : seules 75 places étaient concernées en 2022.
  • Nous devons nous battre pour récupérer les taxes des grandes enseignes commerciales installées à la gare du Midi. Celles-ci bénéficient injustement d’une exonération d’impôt liée à leur localisation au sein d’un bâtiment public. Le manque à gagner estimé par la commune est de 500 000€. Nous continuons également le combat pour pouvoir taxer correctement les antennes GSM.

Deux. Des taxes intelligentes et progressives, pas forfaitaires

  • Nous adaptons au maximum les taxes forfaitaires, pour instaurer une plus grande progressivité.
  • Les sanctions financières infligées doivent être raisonnables. Le but n’est pas de ruiner les habitants, mais de sanctionner les récidives. Nous prévoyons plutôt des sanctions éducatives pour les incivilités (propreté publique, tapage nocturne, etc.).

Trois. De l’air pour des communes qui investissent dans l’avenir

  • Les leviers fondamentaux pour permettre aux communes de répondre aux besoins de leurs habitants se situent souvent aux niveaux régional et fédéral. Nous nous battrons pour un refinancement juste et solidaire des communes, tenant compte des défis sociaux prioritaires de chacune. 
  • Nous ferons pression pour supprimer les niches fiscales qui permettent aux promoteurs immobiliers de ne pas payer les droits d’enregistrement. Nous défendons également une révision fondamentale du système des charges d’urbanisme pour rendre obligatoire la construction de plus de logements et d’équipements publics dans les gros projets immobiliers privés. 
  • Nous plaidons pour augmenter la progressivité de l’IPP (“impôt des personnes physiques) et pour rendre progressif le PRI (“précompte immobilier”). Ainsi, les additionnels communaux toucheront davantage ceux qui ont le plus de moyens (les multi-bailleurs, les grandes entreprises), et pourront diminuer pour les autres. 
  • Nous nous battrons contre certaines règles régionales visant à favoriser les grosses entreprises, comme celles qui empêchent désormais les communes bruxelloises de prendre leurs propres décisions en matière de fiscalité ou de taxer la “force motrice” qui touchaient les grosses entreprises productives sur leur territoire.
  • Nous continuerons de réclamer une taxe sur les surprofits, une taxe des millionnaires, mais aussi la globalisation des revenus. Ainsi, on tiendra compte des revenus du patrimoine dans l’impôt des personnes physiques, et les additionnels que les communes perçoivent seront plus justes. 
  • Nous voulons revoir les normes comptables SEC 2010 qui empêchent de réaliser des investissements. Nous voulons lancer un mouvement des villes européennes pour remettre en cause les traités d’austérité européens.
  • Nous plaidons pour développer Belfius comme une véritable banque publique 2.0, au service de la population, des communes et de leurs investissements, ainsi que des investissements nécessaires pour réaliser la transition écologique (énergies renouvelables, isolation des bâtiments, etc.).